La véritable histoire de hachiko
Vous avez peut-être déjà lu l’histoire de Hachiko, Akita Inu de légende au Japon.
Voici son histoire raconté par un ami japonais, la véritable histoire de Hachiko.
Né en 1924, Hachikô a été vendu pour 30 yens de l’époque au professeur Hidesaburô Ueno qui enseignait au département agriculture de l’université de Tôdai (Université de Tôkyô). Il avait déjà deux chiens: “John” et “Esu” (“S”) avec lesquels Hachikô dût cohabiter. C’est apparemment “Esu” un pointer qui se mit aux petits soins du nouvel arrivant dans la maison.
Hachi commença par accompagner son maître jusqu’à la porte de la maison, puis prit l’habitude de l’accompagner jusqu’à la gare de Shibuya le matin, et d’aller l’y attendre le soir.
Un an après l’avoir adopté, le professeur Ueno mourut le 21 mai 1925 d’une hémorragie cérébrale en plein cours. Hachikô cessa de s’alimenter pendant les trois jours qui suivirent la mort de son maître. Le 25 mai, jour de la veillée funèbre, du professeur John, S et Hachikô allèrent à la gare de Shibuya pour y attendre leur maître.
Dans les jours qui suivirent, Hachikô fut emmené par la femme du professeur chez un parent qui tenait un magasin d’habillement dans le quartier de Nihonbashi à Tôkyô. Malheureusement, comme il sautait sur les clients qui entraient au magasin, on dût le mettre chez une autre personne, un certain Takahashi qui habitait dans un autre quartier.
Hachi, qui ne s’habituait pas à la disparition de son maître, fuguait souvent en direction de Shibuya. De plus à la suite d’une dispute entre Takahashi et ses voisins ( peut-être au sujet de Hachikô ?), on dut reconduire Hachikô à son ancienne maison de Shibuya. Là, nouveau problème : Hachikô jouait dans les champs (il y en avait encore à l’époque dans le quartier qui a bien changé depuis!) et causait tant de dommages aux légumes cultivés qu’on décida de le conduire alors chez un certain Kobayashi qui vivait dans le quartier de Yoyogi Tomigaya (arrondissement actuel de Shibuya). Kobayashi était le jardinier qui s’occupait du jardin des Ueno. Il connaissait Hachikô et avait joué avec lui depuis qu’il était arrivé chez les Ueno.
C’est à partir de cette époque, en 1927, deux ans après la disparition de son maître, que Hachikô commença à venir à la gare de Shibuya le soir, à l’heure où son maître avait l’habitude de revenir.
Kobayashi s’occupait avec sollicitude de Hachikô mais celui-ci qui n’oublait pas son ancien maître continuait de se rendre à son ancienne maison pour voir si le professeur était revenu, puis de là, allait à la gare de Shibuya. Lorsqu’il allait voir la maison de son ancien maître, on dit qu’il allait jusqu’à regarder dans la maison par les fenêtres pour être sûr qu’il n’était pas à l’intérieur.
Il faut savoir que dans les premières années, lorsque Hachikô se rendait à la gare de Shibuya, il était apparemment brutalisé par les passants et les marchands du quartier.
Ce n’est qu’en 1933 lorsqu’un article écrit par le Directeur de l’Association protectrice des chiens japonais intitulé : « L’histoire d’un vieux chien », parut dans le journal Asahi que Hachikô acquit une grande popularité.
Les habitants du quartier se mirent alors à lui donner à manger lorsqu’il le voyaient et on lui permit de rester à la gare le soir pour y dormir.
C’est à partir de cette époque que l’on commença à l’appeler « Hachikô ». Le nom que lui avait donné le professeur Ueno était à l’origine « Hachi » (« Huitième [chiot de sa portée]).
Sur la célèbre photo de Hachikô, on voit que l’une de ses oreilles n’est pas dressée. Ceci n’est pas un défaut de naissance mais serait dû aux séquelles d’une maladie de peau.
Hachikô a été découvert mort le 8 mars 1935 aux environs de la gare de Shibuya dans un quartier où il n’allait d’habitude jamais.
On organisa alors une cérémonie d’enterrement à laquelle participèrent l’épouse du professeur Ueno, le jardinier Kobayashi et beaucoup des habitants du quartier. La dépouille de Hachikô est conservée depuis au Musée national des sciences à Tokyo et une pierre tombale portant son nom a été érigée à côté de la tombe de son maître.
Source : Wikipédia Japan
3 Comments
Fred
J’ai pris connaissance de l’histoire de Hachiko, en tombant sur le film Anglais «Hachi » quand j’ai su que le film était romancer d’après une histoire vrai je me suis souvenu de cette histoire d’un chiant qui avait attendu son maitre devant la gare toute sa vie… merci donc pour votre récit que me fait m’intéressé encore plus à son histoire
mro
1 : Chien et pas chiant hein Fred…
2 : Le chien est né en 1923 et non en 1924.
3 : Sinon c’était bien
4 : Merci
Pedurand M
Sait on pourquoi Hatciko a été découvert mort dans un lieu où il n’allait jamais ?